La maison d'habitation
Dans la maison d’habitation vous pouvez trouver des objets longtemps tombés en désuétude, mais également des ustensiles de cuisine qui sont toujours d’actualité, et à peine changés depuis un siècle. Certains d’entre eux ont été oublié pendant un temps, mais redeviennent à la mode.
Moulin à légumes
Batteuse manuelle
Panier à oeufs
Evier en pierre (pierre à eau), baquet, planche à laver
Dans la maison il n’y avait pas de salle de bains. On se lavait comme on pouvait, dans le gros baquet pour la lessive, dans l’évier, dans un seau d’eau. Le robinet est installé depuis 1930, auparavant on a dû chercher l’eau dans le puits dans la cour.
La fontaine à absinthe
La « grande chambre » ou « le poêle » servait aux veillées, aux repas de fête, à l’accueil des invités. Dans les années 1870 elle était aménagée en salle de café (boire-debout). La fontaine à absinthe – la fée verte- très prisée dans la seconde moitié du XIXe siècle a été interdite en 1915 car elle était accusée de « rendre fou. En 1988, l’absinthe est de nouveau autorisée en France, mais uniquement sous l’appellation «spiritueux à base de plantes d’absinthe», avec un taux de thuyone limité à 35 mg/l .La loi du 17 mai 2011 autorise de nouveau la dénomination «absinthe». L’absinthe se prépare selon un rituel précis: goutte à goutte, l’eau tombe sur un sucre, posé sur une cuillère ajourée, qui vient troubler l’absinthe au fond du verre.
La fontaine à absinthe de la forge-musée raconte encore une toute autre histoire avec l’inscription « Distillerie Franco-Alsacienne, Belfort (Ht Rhin)
La nappe en fibre de genets
A première vue une vieille nappe brodée toute banale… mais elle est très particulière : elle est en toile de genêt. Pour pallier la pénurie de coton dans la Seconde Guerre Mondiale, une usine de tissage d’Anjoutey (90) avait modifié ses machines afin de pouvoir tisser les fibres de genêt. Cette plante pousse à foison sur les pentes des collines proches.
Pendant le récolement décennal de 2021 la Forge-Musée a découvert que cette nappe est une véritable rareté. Elle figure désormais dans le catalogue national Joconde, où elle est visible dans le monde entier.
La chambre de Camille et Justine
Faire son lit, c’est fastoche!
Qu’en sait-on? Avec nos alèses à élastiques, nos housse-couettes et nos habitudes de partir à la hâte le matin sans même prendre le petit-déjeuner?
Dans l’époque de Camille le forgeron c’était bien différent! Il n’était pas question de partir le matin sans que le lit soit fait.
Imaginez-vous que quelqu’un de la famille soit ramené en urgence en plein milieu du jour… qu’est-ce que les gens auraient pensé de vois que les lits n’étaient pas faits? Sous-matelas, matelas, draps, couvertures, dessus-de-lit. Le matin, on aérait la chambre, hiver comme été. S’il ne pleuvait pas, on mettait le dessus-de-lit, couvertures et draps sur le rebord de la fenêtre. On ne laissait sur le lit que le drap du dessous, qu’on tirait bien, pour ne pas avoir de plis. On tapait sur les oreillers pour les gonfler et on les posait sur une chaise en attendant. On secouait les draps et remettait tout en vérifiant bien que couvertures et draps soient bien d’équerre. Le lit était terminé quand il était fait impeccablement.
On pouvait alors fermer la fenêtre et partir au travail ou à l’école, après avoir pris le temps d’un petit déjeuner.